Une salle « carte blanche » ?

Depuis octobre, la bibliothèque Thabor-Lucien Rose de Rennes a mis en place le projet Carte Blanche à Lucien Rose, un projet qui fait suite aux réflexions menées dans le cadre de Biblio Remix.

Le principe est simple, un samedi après-midi sur trois, les associations, artistes, collectifs etc. ont carte blanche pour proposer des animations au public, dans le hall de la médiathèque. Il n’y a qu’à consulter la charte, proposer son animation et réserver une date! On peut tout envisager: l’atelier yoga, le piano banane et l’imprimante 3D, ou le club tricot… Les usagers deviennent acteurs et créateurs de la médiathèque, un super moyen qu’ils se l’approprient et qu’ils la fassent vivre! Et une belle occasion de partager des savoirs…

Et si on laissait plus la parole (et l’action!) aux usagers pour développer les médiathèques?

Distributeur de livres (bibliothèque de Taipei, Taiwan)

Vous en avez assez des horaires d’ouverture qui ne vous permettent jamais d’aller en bibliothèque ? Marre de parcourir inlassablement les rayonnages à la recherche d’un titre ?

Avec le distributeur de livres, vous verrez les documents défiler devant vous !

Et si le libre service était une solution pour attirer le non-public?

De nouveaux repères dans l’espace grâce à la réalité augmentée

Une vidéo fascinante sur l’intérêt de la réalité augmentée en médiathèque :

Se pose toujours la question ici de la signalétique ! Comment se repérer dans un environnement indéchiffrable parce que codé en Dewey…? La réalité augmentée permet d’être autonome, et rend beaucoup plus facile et accessible le déplacement dans les collections. Au congrès de l’IFLA 2014, Valérie Buck et Annick Houzé (Healing library anxiety) nous parlait de l’angoisse que peut susciter l’arrivée dans une médiathèque en la comparant à un hôpital : un usager peut se sentir un peu perdu

Par ailleurs, je trouve que le bureau augmenté, au delà du fait qu’il permet l’autonomie du lecteur, fait réfléchir sur le regroupement des espaces : il devient utile d’avoir cet outil au cœur de l’espace presse, et deux espaces deviennent finalement complémentaires.

Et si on arrêtait de croire que le numérique remplace le papier ?